Spider-Man: No Way Home
Réalisateur : Jon Watts
Acteurs : Tom Holland, Zendaya, Benedict Cumberbatch, J.K. Simmons, Alfred Molina…
Sortie cinéma Française : 15 décembre 2021
L’histoire de Spider-Man: No Way Home
Pour la première fois dans l’histoire cinématographique de Spider-Man, No Way Home révèle l’identité de notre sympathique héros de quartier, mettant ses responsabilités de super-héros en conflit avec sa vie normale et mettant en danger ceux à qui il tient le plus. Lorsqu’il sollicite l’aide du Docteur Strange pour restaurer son secret, le sort déchire un trou dans leur monde. Libérant ainsi, les méchants les plus puissants qui aient jamais combattu un Spider-Man dans n’importe quel univers. Maintenant, Peter devra surmonter son plus grand défi à ce jour, qui modifiera non seulement à jamais son propre avenir, mais aussi l’avenir du multivers.
Les ennemis de Spider-Man
Avec cinq méchants au compteur de Spider-Man: No Way Home, on aurait presque pu avoir les Sinsiter Six, il ne manquait plus que le Caméléon pour avoir l’équipe originelle, le Rhino étant cité.
Toujours incarné par Alfred Molina, qui joue ce rôle impeccablement bien. Le revoir discuter avec ses tentacules, est toujours bluffant. Par contre, Tante May se permet une vanne à son égard un peu « too much » : « Voulez vous à boire ? de l’eau de mer ou de l’eau plate ? vous êtes une pieuvre, non ? »
Willen Dafoe, le porte sur son visage, il est habité par le Bouffon Vert, et joue cette double personnalité criante de vérité. Là, où, je croyais avoir vu un deuxième Bouffon Vert dans la nouvelle bande annonce, il n’en est rien. C’est en fait, le Bouffon Vert, premier du nom en version 2.0, ce qui lui octroie un véritable air satanique à la Halloween.
Cet Electro là fait d’autant plus plaisir qu’il n’est plus bleu, et revêt son costume électrique des comics, avec le fameux masque étoilé. Rien de plus iconique que cela.
Pendant presque tout le film, l’Homme Sable et le Lézard gardent leurs formes transformées et ne redeviennent pas humain. Et si, les acteurs d’origines, à savoir Thomas Haden Church pour l’Homme Sable et Rhys Ifans pour le Lézard n’avaient pas re-signé pour ce nouvel opus ? Ouf, ce sont bien eux, et quel plaisir de revoir tout ce petit monde dans un seul et même film.
La musique de Spider-Man: No way Home
La bande son du film est composée par Michael Giacchino. Elle est très orchestrale, mais n’offre pas de moments épiques, comme pouvaient l’offrir celles des films Avengers : Endgame, et Avengers : Infinity War.
Et un multi-verre, un !
Jon Watts assure le fan-service comme il se doit. Et les personnages issus des sagas précédentes font des références aux précédents films. Les « maux de dos », les répliques et mêmes les poses iconiques sont de mises, Spider-Man est de nouveau « Amazing ». Beaucoup de clins d’œil sont glissés dans le film et permettent de le lier aux séries de Disney+, notamment Hawkeye via une affiche du spectacle « Steve Rogers, The Musical ».
Pour une fois Dr Strange, alias Benedict Cumberbatch, quitte un peu son sérieux, avec le sort que Peter fait échouer à force de rajouter des desiderata. Les différents caméos sont savoureux et croustillants à souhait, mais faute de spoilers, je ne peux en révéler aucun, dommage ! Finalement, après de grandes attentes viennent de grands films. Celui de Jon Watts, n’est peut être pas des plus épiques, mais il a su réunir les fans de l’homme araignée, tout univers confondu !
SPOILER ALERT ! Les scènes post-générique
La première scène cachée fait référence au film Venom : Let There be Carnage montrant que les univers de Sony et Marvel Studios sont toujours en contrat, mais, les droits vont être modifiés. Au final, il faut simplement comprendre que Tom Holland continue de jouer Spider-Man, mais chez Sony donc exit les Avengers et consorts, et « bonjour » le « Venom » de Tom Hardy. A contrario de Venom qui perd un bout de symbiote en repartant et qui laisse donc la place libre à Marvel Studios pour exploiter l’alien symbiotique, mais sous une autre apparence que Eddie Brock, par exemple Flash Thompson dans le rôle de l’Agent Venom…
Ou sinon, peut être aurons nous le droit à un nouveau symbiote, l’Anti-Venom ? J’ai toute confiance en Kevin Feige.
La deuxième scène cachée est une énorme bande annonce de Dr Strange et la folie du multivers de Sam Raimi
Après lecture de cette critique , c’est décidé, nous irons voir ce nouvel opus.
Nous en reparlerons ensemble lors de notre prochaine pause en prenant un multi-verre!
; )
C’est cool si j’ai réussi à te donner envie sans divulguer les tenants et les aboutissants de ce dernier épisode. Et OK pour un multi-verre XD
Et sinon Manhawar, quel en est l’origine ?
Bonsoir bonsoir, et joyeux noël à nos fidèles lecteurs… ¯\_(ツ)_/¯
Pour ma part je ne serai pas aussi dithyrambique au sujet de ce film, je m’explique rapidement :
# Points positifs
– Le film reprend pile poil à la fin de Far From Home, autant dire que Peter Parker n’est pas au mieux moralement parlant. D’ailleurs c’est la première fois dans le MCU que ce Spider-Man est aussi malmené, il s’en prend plein la poire !
– C’est sympa de revoir les ennemis de Spider-Man provenant des précédentes sagas cinématographiques. Cela donne lieu à de très bons moments, surtout dans le dernier tier du film.
– Et plein d’autres « détails » qu’on ne peut pas évoquer ici…
# Points négatifs
– Je ne trouvais pas que c’était le cas dans les 2 précédents films, mais dans celui-ci, Peter Parker est complètement crétin… (bon par contre, ça devrait s’arranger dans les futurs films vu le plomb dans la tête qu’il se prend)
– Ce qui va générer l’ouverture du Multivers est totalement bidon. Comment le grand Dr. Strange a laissé faire ça, sérieux ?
– Pas mal de personnages civils sont totalement débiles aussi (les profs du lycée – qui étaient déjà gratinés dans Far From Home ceci dit), Tante May (juste l’espace d’une phrase mais quand même o_O)
– A de trop rares exceptions près, où est l’iconisation du super héros ? Vu le sujet abordé, il y avait moyen d’avoir des plans qui pètent la classe. Bon, c’est vrai qu’on est pas chez Snyder.
Ma note : 3 voire 3.5 grand Max (Dillon).
Il faut dire et prendre en compte que Peter est très perturbé. Quant au Dr Strange il n’est plus le sorcier suprême, à cause de l’éclipse ou snap. Il manque peut-être d’exercices et en plus c’est un sortilège très vieux et peu utilisé, donc il faut être clément. Et pour finir les profs crétins c’est pas nouveau et ça rajoute un côté comique au film pour détendre l’atmosphère très tendue du film et des enjeux. Les poses iconiques, il y en a quand même pas mal, les envols ou quand il sort de l’égout etc…
Bonjour, Bonsoir
Je rejoins l’avis de Neurazic. J’ai beaucoup aimé sur l’instant mais je reproche au film de trop grosses ficelles scénaristiques. Pour moi, ce film est un bonbon. Je n’ai pas boudé mon plaisir devant mais je n’ai pas eu de claque cinématographique. Et oui, le film souffre d’un manque d’iconisation (là où Snyder en abuse soyons honnêtes). Mais je retiens que ce film m’a mis une énorme hype pour Doctor Strange Multiverse of Madness
C’est sûr qu’il manque un côté épique, mais il ne faut pas être trop tatillon non plus, réussir à caser tout ce petit monde et faire encore des clins d’œil notamment à Miles Morales lors d’une réplique d’Electro, c’est cool !