Kaamelott – Premier Volet (KV1)
Réalisateur : Alexandre Astier (évidemment)
Acteurs : Alexandre Astier, Anne Girouard, Alain Chabat, Sting, François Rollin, Audrey Fleurot…
Sortie cinéma : 21/07/2021
Sortie vidéo : 24/11/2021
Allez-y mollo avec la joie
Alors les croquants, on vient se faire un petit coup d’unboxing de l’édition épique de KV1 ? Bah je pense bien ! Il m’aura finalement fallu attendre la sortie vidéo du film pour reprendre pour de bon la rédaction de cet article laissé en plan 4 mois plus tôt.
Notre bon souverain rain-rain a mis les petits plats dans les grands pour nous proposer une somptueuse édition collector, dite épique, de son long métrage Kaamelott – Premier Volet.
D’un plus grand format (21.9cm x 17cm x 2.7 cm) que les coffrets dvd de la série, cette édition vaut bien son taro de 49€99. D’ailleurs, je vous dirais bien que j’avais annulé ma précommande initiale pour en faire une autre chez un concurrent qui la proposait 10€ de moins mais j’aime mieux pas parler des choses qui fâchent… Non parce que débiter le montant de la commande alors que l’article n’est pas en stock et qu’on n’est même pas foutu de me dire si l’article sus-mentionné sera finalement disponible, ça la fout mal ! Mais on n’en parle pas, on n’en parle pas hein.
C’est magnifique, Sire !
Bon, je crois que je n’y suis pas allé à moitié sur les photos, oh et puis hein ! Il faut ce qu’il faut :
Ca va oui, ça va, vous êtes content !
Aller je dois vous l’avouer, si j’ai trainé la patte depuis cet été pour vous parler du film, c’est que ma séance ciné m’avait un poil « déçu ». Évidemment, ce fut sur le coup un réel plaisir de retrouver sur grand écran l’univers de Kaamelott après toutes ces années d’attente insoutenable (sans parler de l’année supplémentaire de décalage pour cause de crise sanitaire). Mais au fil du (1er) visionnage, plusieurs éléments m’ont progressivement sorti de l’ambiance…
Je vous propose donc de passer en revue brièvement les principaux points positifs et négatifs que j’ai retenus lors de mes différents visionnages (ben oui, une fois au ciné et déjà deux fois en blu ray).
Les +
Tout d’abord, comme je vous le disais précédemment, quelle joie de retrouver Kaamelott, après 12 ans de séparation ! Ce qu’il y a de bien, c’est que les personnages ont autant vieilli que nous pendant tout ce temps.
Les nouvelles têtes telles que Guillaume Gallienne, Clovis Cornillac et Sting s’intègrent parfaitement bien au caSting. D’ailleurs pour les deux premiers, ils interviennent dans un début de film particulièrement réussi.
Alain Chabbat, dans le rôle du Duc d’Aquitaine, est peut être l’aspect comique le plus réussi du film : « Je me suis fait traiter ma femme de gredine… ».
Merlin, toujours interprété par Jacques Chambon, ne passe pas pour un gros nul cette fois !
Léodagan (Lionel Astier) est toujours aussi incisif dans ses réparties. D’ailleurs, d’un point de vue général, la plume d’Alexandre Astier pour l’écriture des dialogues est toujours aussi précise et rythmée (même si le tempo a l’air un peu moins vif).
La bande originale composée par A.A. est magistrale. Petit à petit, depuis sa sortie officielle en novembre 2020, j’ai appris à apprivoiser ces airs que ne renierait pas John Williams. Maintenant, avec les images, c’est encore plus beau et épique.
Les –
Pourquoi qu’on gueule (un peu) : la réalisation qui, après l’intro plutôt grandiose avec ses grands espaces et travelings, se montre relativement proche du niveau de la série TV. Pas beaucoup d’originalité. Sur le coup, pour une version cinéma je m’attendais à plus.
Les costumes des Burgondes piquent un peu les yeux. En fait, on dirait qu’ils sont en tenue de carnaval. Bon après tout pourquoi pas, mais je préférais le style vestimentaire folklorique du roi Burgonde dans la série TV.
Le costume de Lancelot m’a interpelé aussi. Sur les affiches, j’imaginais quelque chose de moins « mou » on va dire. Ceci dit, il parait que cela prendra tout son sens dans les deux prochains volets de cette trilogie ! Idem pour le comportement de ce grand méchant qui semble finalement aussi ramolli que ses fringues. On ne se rend pas forcément bien compte du règne de la terreur qu’il instaure sur le royaume. Vu ce qui nous est annoncé dans la scène post-générique, il n’est pas impossible que Lancelot repasse franchement du coté obscur…
Un petit mot sur les flashbacks renvoyant à la jeunesse d’Arthur : la première fois on se demande où le réalisateur veut en venir. Puis les fois suivantes, on comprend mieux, mais il n’empêche que je trouve le tout dernier flashback bien mal placé. Il coupe net une scène cruciale.
Au final, si j’avais dû noter le film cet été, à chaud, je lui aurais attribué 3 sur une échelle de 1 à 5. Maintenant que j’ai digéré le bestiau, j’arrondis à 4 parce que je fais ce que je veux, voilà zut !
Beaux les gants beaux, superbe édition ! Impressionnant !
J’aimais bien le titre provisoire lors de sa rédaction c’était assez fun !
« Elle est où la poulette ? » Gérard-Spiber-Lourbier
« Euh lequel le beau gosse, non non, l’autre là, le rat » Celui qui parlait d’un de ses parents XD
Sur une échelle de 2 à 76, et là je préfère prendre large, de 2 à 71 on ne note pas, de 72 à 75, on note toujours pas.
Cela risquerait d’être désagréable 🤐
Non mais c’est n’import’ quoi là ! Enfin l’essentiel c’est d’essayer :p