Kill la kill IF sur PS4 : avis et guide des trophées

Kill la Kill IF - visuel PS4

Kill la Kill IF
Studio de développement : APLUS Co., Ltd, A+ Games
Editeur : Arc System Works, PQube
Sortie : 08/07/2019

Bat-score 4 sur 5

Opening Kill la Kill IF

Examen d’entrée à l’Académie Honnōji

Tout d’abord, Kill la Kill IF est un jeu de combat sans prétention venu tout droit de l’anime du même nom et réalisé par le studio Trigger. Avant toute chose, il semble préférable d’avoir vu au moins le début de la série Kill la Kill. Si vous êtes ainsi novice dans cet univers, évidemment cela ne vous empêchera pas de jouer mais vous passerez surement à coté de l’histoire et du pourquoi du comment les personnages se battent avec de tels uniformes par exemple…

Concrètement, l’intrigue de Kill la Kill IF se déroule entre deux épisodes du début de l’anime pour nous offrir une version alternative (d’où le « If ») des événements qui se passeront dans les épisodes suivants. Hiroyuki Imaishi et Kazuki Nakashima se sont donc personnellement impliqués dans la création du jeu afin que leur œuvre soit respectée !

Satsuki Kiryuin - Kill la Kill IF
Satsuki Kiryūin, présidente du Conseil Étudiant de l’Académie de Honnōji

A sa sortie dans le commerce, Kill la Kill IF était relativement cher compte tenu du faible contenu qu’il proposait pour un jeu de combat. J’attendais donc une baisse de prix significative pour franchir le pas. Et c’est lors du premier confinement que j’ai saisi l’opportunité avec un tarif passé à 11€99 sur le PS Store. J’en ai donc profité dans la foulée pour regarder mon intégrale dvd dans le but de profiter au max du jeu.

Conseil de classe

écran de sélection des personnages du jeu Kill la Kill IF
Ecran de sélection des personnages

Le roster du jeu se compose des personnages principaux de l’anime. Nous retrouvons donc avec plaisir Ryūko Matoi, Satsuki Kiryūin, Nonon Jakuzure, Ira Gamagōri, Hōka Inumuta, Nui Harime, Ragyō Kiryūin, Mako Mankanshoku (dlc gratuit) et le mecha des Nudist Beach Aikurō Mikisugi et Tsumugu Kinagase (dlc gratuit). Vous me direz, seulement 10 personnages, c’est vraiment peu ! C’est pas faux… Heureusement, ils sont tous parfaitement modélisés en Cel Shading et dotés d’un style de combat unique. Néanmoins, quand on connait l’œuvre originale, on se dit que d’autres protagonistes auraient clairement pu rejoindre la liste tels que les présidents des divers clubs de l’académie (boxe, tennis, jardinage et j’en passe).

Par ailleurs, soulignons que Ryūko et Satsuki sont disponibles dans deux versions (arme simple ou double). Il existe même une troisième version de ces deux personnages via leur mode histoire. Malheureusement, on ne pourra pas en profiter en dehors de ce mode. Dommage, parce qu’elles ont sacrément la classe !

Idem pour Ragyō Kiryūin qui existe dans une version « boss de fin » non jouable. Ah mais ça n’empêche pas l’ordinateur de nous l’envoyer dans le mode défi !!! Je m’emporte, on y reviendra tout à l’heure…

Goku, Kamui et les fibres de vie

Petite parenthèse stylistique pour ceux qui ne connaissent pas l’anime. Ce sont les uniformes Goku qui confèrent aux combattants leur puissance. Ces costumes sont tissés à base de fibres de vie et sont classés de 1 à 3 étoiles (les 1 étoile sont composés d’un minimum de fibres de vie alors que les 3 en ont un maximum). Satsuki et Ryuko arborent quant à elles un uniforme Kamui, doté de parole (pour Senketsu) et de conscience, tel un symbiote. Plus le Kamui pompe du sang provenant du corps de son porteur, plus il devient puissant (mais attention à l’overdose et au pétage de plomb).

L’arène des neiges

Les combats se déroulent dans des arènes ouvertes de plus ou moins grandes tailles et dans lesquelles on se déplacent librement. Malheureusement, ces aires de jeu ne sont qu’au nombre de 6. Certes, elles reprennent les principaux lieux emblématiques de l’anime mais elles manquent cruellement de vie.

Un gameplay simple et efficace

Comme le titre l’indique, le gameplay de Kill la Kill IF va droit au but : carré pour l’attaque au corps à corps, triangle pour l’attaque longue portée, rond pour le brise garde, croix pour le saut, R1 pour la garde, R1 + une direction pour l’esquive et L1 + une touche de coup pour déclencher un coup spécial. Quand j’avais testé la démo à l’époque, j’avais trouvé ça un peu léger mais bon, je ne m’y étais pas attardé plus que ça. Finalement, juste avec ces coups, on peut effectuer pas mal de combos différents. Et puis, avec ma quête du trophée platine, je me suis rendu compte que deux mécaniques du jeu avaient toute leur importance. Il s’agit du Bloody Valor et du Sen’i Sõshitsu. Alors, comment ça marche ?

Le Bloody Valor

Le Bloody Valor est un mini jeu de type « Pierre / Feuille / Ciseaux ». Pour le déclencher, vous devez appuyer sur R1 + L1 lorsque votre jauge secondaire (la jaune) est remplie à au moins 50% et que vous êtes à proximité de votre adversaire. Dès lors, il vous faudra voter pour l’action que vous souhaitez effectuer : gagner de la vie, remplir la jauge de puissance ou infliger des dégâts. Si la première tentative est remportée, alors notre uniforme gagne un niveau de puissance et on recommence. Au bout de trois succès, consécutifs ou non, le Kamui (ou le Goku) atteint sa pleine puissance ! Vous gagnez aussi un niveau de puissance s’il y a égalité, mais le mini jeu s’arrête là. En revanche, si vous perdez, c’est votre santé qui diminue…

Et c’est une fois au niveau maximum que cela va commencer à sentir le roussi pour votre opposant. Votre personnage est totalement déchainé, ses coups font plus mal et sa jauge de puissance se remplie automatiquement au fil du temps…

Sen’i Sõshitsu !!!

Mais ce n’est pas tout ! Quand la jauge de puissance est complète, vous avez la possibilité de déclencher la super attaque Sen’i Sõshitsu en actionnant R1 + L1. Si vous touchez votre adversaire, une cut-scene prend le relais pour vous laisser admirer la destruction immédiate et totale de l’uniforme de l’adversaire, et ce quel que soit son niveau de santé. Merci de rien, au revoir messieurs dames.

Les modes de jeu

Kill la Kill IF propose quatre grands modes de jeu : Histoire, Battle, Entrainement, Galerie. Comme évoqué plus haut, le mode Histoire se déroule d’abord du point de vue de Satsuki pour débloquer ensuite le point de vue de Ryuko. Chacune de ces versions est découpée en 10 chapitres. Au final, l’ensemble se termine assez vite (environ 2 heures par parcours).

Le mode Battle nous permet d’affronter l’I.A ou un ami en local mais aussi de jouer en ligne en amical ou en classé.

Le mode Entrainement donne accès à un didacticiel mais aussi aux sous modes Défi et Défi Covers.
Défi consiste à enchainer un maximum de combats (en un round) avec la même barre de vie… Ceci dit, la santé remonte un peu entre chaque round (de 1 à 10%) voire plus en cas d’invocation du fameux Bloody Valor.

– Les Défis Covers consistent à affronter des… Covers. Ce sont des costumes qui n’ont pas besoin d’hôte pour se battre. On peut les assimiler à des sacs à pv en gros. Combien battrez-vous de Covers en une minute ? Combien de temps mettrez-vous pour battre 100 Covers ? Battez-vous contre les Covers à l’infini… Telles sont les missions qui vous attendent ici.

Kill la Kill IF - Défi Covers

Enfin, le mode Galerie vous permet de composer des dioramas, de regarder toutes les cinématiques du mode histoire à la suite ou encore de feuilleter un glossaire sur l’univers du jeu et de l’anime.

Don’t lose your way!

A l’instar de son modèle japanimation, la bande originale du jeu vidéo est absolument tonitruante, inspirée et nourrie de multiples influences. Le compositeur japonais Akiyuki Kubota nous livre une partition convaincante et variée. Chaque personnage a ici aussi son propre thème musical. Le jeu intègre même un mode permettant d’écouter toutes les musiques, TROP BIEN !

Thème de Uzu Sanageyama

Les doublages japonais sont quant à eux tout aussi excellents. On se croirait dans l’anime. Cerise sur le gâteau, la traduction française de l’interface est de mise et les sous-titres FR bien présents.

Un mot sur le platine de Kill la Kill IF

Maintenant que j’ai obtenu le trophée platine « Chef d’œuvre divin« , je suis apte à vous livrer quelques conseils sur son obtention. Dans l’ensemble, les trophées ne sont pas trop compliqués à décrocher. En revanche, pour certains d’eux, il faudra faire preuve d’une certaine maitrise des rouages proposés par le gameplay.

De la même étoffe

Par exemple, pour le trophée or « De la même étoffe« , vous devrez décrocher la note S pour chaque combat du mode histoire. Être gratifié de cette note nécessite d’obtenir la note A pour les critères de santé, de temps et d’attaque. Autrement dit, vous devez latter votre adversaire en un minimum de temps tout en conservant un maximum de points de vie et en variant vos attaques. Faire de l’anti-jeu avec une seule attaque ne vous facilitera donc absolument pas la tâche. Si vous avez perdu plus de la moitié de votre vie, n’oubliez pas le Bloody Valor qui en cas de succès vous redonnera de la santé. En ce qui concerne la variété des attaques, il sera impératif de varier les combos et d’effectuer au moins une fois chaque coup spécial (L1 + carré, triangle ou rond).

Mine de rien, poncer tous les chapitres en rang S constitue un très bon exercice préparatoire à l’obtention du trophée le plus compliqué du jeu, « Digne tailleur« …

Digne tailleur

Tout se passe ici dans le mode Défi ! Le but de ce trophée est de remporter au moins 50 combats consécutifs avec la même barre de vie. C’est en quelque sorte un mode survie. Entre chaque combat, votre santé se régénère de 1 à 10% en fonction de la variété de vos coups et du temps qu’il vous a fallu pour en finir avec votre adversaire. D’où l’utilité d’avoir compris comment obtenir tous les rangs S du mode histoire !

Afin de gagner du temps et être un peu plus serein au fil des combats, je ne saurais que trop vous conseiller de faire appel au Bloody Valor dès le début de la partie. Vous pourrez ainsi avoir recours au Sen’i Sõshitsu, ce qui n’est pas au luxe pour économiser vos précieux points de vie et votre temps. Attention, de temps en temps, votre uniforme repassera au niveau 2. Il faudra donc relancer et remporter un Bloody Valor au plus vite pour vous transformer à nouveau.

Enfin, sachez que les adversaires et le niveau de leurs uniformes seront générés aléatoirement. Vous pourrez même croiser Ragyō Kiryūin dans sa version « boss de fin »… Ah, là c’est la galère ! Autant si vous tombez sur elle dans les premiers rounds, ça le fait sans trop de soucis même s’il faut quand même faire attention. En revanche, si vous la croisez au 50ème round (comme ça m’est arrivé -_-), ça ne va pas être la même limonade…

Finalement, après de multiples tentatives et d’optimisations de ma façon de jouer, j’ai réussi à aller jusqu’à 53 victoires en un peu plus de 50 minutes. Et le platine fut !

Mode Défi du jeu Kill la Kill IF - Trophée "50 victoires consécutives"

Vous l’aurez compris, si vous êtes fan de l’anime, vous ne pourrez qu’apprécier le jeu vidéo Kill la Kill IF. Foncez pauvres fous !
C’est donc un jeu de combat platiné de plus à mon actif cette année après Dead or Alive 6, Mortal Kombat 11 et Injustice 2.

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5 Commentaires
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spiBER-man
22/11/2020 16:15

Félicitations !
c’est un bien bel ouvrage que celui ci, en tout cas cela donne envie …
Mais dis moi sur la photo où l’on voit 53 victoires , n’y aurait il pas un peu de dénudé ?
Intéressant intéressant dans l’ensemble beau dossier.

spiBER-man
Répondre à  spiBER-man
22/11/2020 16:17

Faut aussi arrêter les confinements parce qu’à ce niveau là tu vas vite me rattraper, et c’est pas juste !

spiBER-man
27/11/2020 05:46

C’est toi qui a écrit : »l’universalité est une quantité objective du jugement. »
Et qu’est ce que c’est l’universalité ?
C’est là où va étudier ton grand frère !
C’est toi qui a écrit : »quand la jaune de puissance est complète. »
Et qu’est ce que c’est « la jaune de puissance »?

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