Venera invoque les ténèbres de l’electro

Venera

Artiste : Venera
Album : Venera
Label : Ipecac Recordings
Sortie : 13 octobre 2023
Style : musique électronique expérimentale et totalement dark

Bat-score 5 sur 5

Venera, Venera, qui es tu Venera ? Il s’agit là d’un projet musical associant James Shafferdit Munky – le guitariste de KoRn (ça vous connaissez au moins de nom, n’est-ce pas ?) et le compositeur et cinéaste Chris Hunt. Ce duo inattendu nous propose un album pour le moins expérimental à mi-chemin entre musique électronique et bande originale de film/jeu vidéo. L’ensemble est particulièrement sombre, le genre d’ambiance qui me rend complètement dingue. Pour imager mon propos, je vous décrirais bien cette musique comme un savant mélange d’ambiances à la Death Stranding (rien que l’artwork m’y fait penser d’ailleurs) et Stranger Things passées au mixeur rythmique d’un certain Aphex Twin, comme ça au hasard, Mouhaha.

Le miroir de mon âme…

Je vous propose à présent de vous faire part de mes émotions à l’écoute de cet album.

Alignment

Cette introduction, bruitiste dans un tout premier temps, nous transporte progressivement vers une inquiétante destination telle « le monde à l’envers » de Stranger Things. Effet garanti.

Erosion

Quelques douces notes nous poussent d’abord à l’exploration… Mais Erosion est un piège ! Nous sommes rapidement pris dans une tempête de rythmes syncopés, nappes de synthés oppressantes et basses destructrices. Petit à petit, la pression monte jusqu’à une conclusion épique et glaçante à la fois. A son écoute, je suis dans le même état que lorsque je fais face au titre Chiral Carcass Culling de Death Stranding, autrement dit, mon âme est complétement attirée et possédée par cette noirceur.

Ochre

La menace Ochre est plus vicieuse et latente que frontale. Le tempo est lent et binaire. La voix de HEALTH nous hypnotise et la guitare de Munky finit par nous terrasser.

Ochre (ft. HEALTH)

Swarm

Ambiance industrielle pour Swarm. En plein cauchemar, je me réveille parmi les créatures démoniaques de DOOM. Je suis tétanisé.

Disintegration

Disintegration est un agent du chaos, tel le Joker de TDK ! Les non initiés y entendront surement un véritable déluge sonore qui part dans tous les sens. Les autres pourraient y voir quant à eux un voyage nous extirpant de la noirceur vers la lumière.

Disintegration (ft. Deantoni Parks)

Hologram

Ensuite, sans renier le climat pesant qui règne depuis le début de l’album, la voix aérienne de VOWWS accompagnée de quelques notes lumineuses de clavier tentent de nous faire basculer Hologram du coté du monde des rêves.

Surrender

L’heure est à la contemplation avec Surrender. Un peu comme si nous venions d’atterrir sur une nouvelle planète de No Man’s Sky.

Triangle

Une certaine mélancolie s’installe désormais avec le chant de Alain Johannes… Death Stranding est de retour.

Helium

Enfin, Helium amorce une phase de réveil progressive et douce après ces terribles cauchemars. On se sent libéré certes, mais pas totalement indemne pour autant…

Venera
James Shaffer & Chris Hunt © Rizz

Tracklist – Venera

  1. Alignment
  2. Erosion
  3. Ochre (ft. HEALTH)
  4. Swarm
  5. Disintegration (ft. Deantoni Parks)
  6. Hologram (ft. VOWWS)
  7. Surrender
  8. Triangle (ft. Alain Johannes)
  9. Helium

Partager

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x