Madame Web : avis teasez-moi

Madame Web
Réalisatrice : S.j. Clarkson
acteurs : ‎Dakota Johnson, Sydney Sweeney, Tahar Rahim, Celeste O’Connor, Isabela Merced, Mike Epps.
Date de sortie ciné : 14 février 2024

L’histoire de Madame Web

Madame Web nous conte l’histoire originale d’une des héroïnes les plus énigmatiques de la maison d’édition Marvel. Ce thriller à suspense met en scène Dakota Johnson dans le rôle de Cassandra Webb, une ambulancière de Manhattan qui est capable de voir dans le futur. Forcée de faire face à des révélations sur son passé, elle noue une relation avec trois jeunes femmes destinées à un avenir hors du commun… Si toutefois elles parviennent à survivre à un présent mortel.

L’avenir n’est jamais écrit…

Si vous me connaissez un tant soit peu, vous savez à quel point j’attache de l’importance au temps, encore plus, quand il peut être divinatoire ou contrôlé, à l’image d’un sablier cher à mon cœur. Madame Web est de ces films, si on exempt les parallèles aux comics, dont les tensions sur les révélations peuvent être pesantes tant elles sont relativement bien amenées. Oubliez les puristes qui vont crier au scandale, et profitez de ce thriller temporel. Certes, ce n’est pas le film de l’année et les écarts sont légion, quand ils sont expliqués. Mais après tout, le but est de divertir et le job est fait.

Les clins d’œil aux comics et parallèles

Julia Carpenter (Sydney Sweeney), l’une des ados se destine à être la relève de Madame Web dans les comics, mais avant cela, elle passera par la case Spider-woman.

Anya Corazon (Isabela Merced) est la Spider-girl que l’on peut voir dans les comics. Aussi appelée Araña, peut-être l’a t-on déjà vu dans le dernier « Spider-Man across the Spider-verse » en caméo ? A vos lunettes pour votre prochaine vision.

Mattie Franklin (Celeste O’Connor) est une autre Spider-woman, plus communément appelée « Spider-Matt ».

Quant au méchant Ezekiel, effectivement, il porte bien le même nom que dans les comics. Il a quand même quelques similitudes supplémentaires avec la version papier. Par exemple son costume 3 pièces, ses cheveux grisonnants et ses pieds nus. Par contre, pourquoi avoir créé un super costume ? Si on cherche un peu, on verra, en fait, que c’est un hommage à la légende « las arañas ».

D’autres personnages apparaissent, tel un certain Ben Parker (Adam Scott), rien à voir, aucun rapport, n’y voyez juste là qu’un simple clin d’œil. On peut y voir une Mary Parker enceinte d’un petit garçon, dont on ne connaîtra pas le prénom (non ! Pourquoi ce serait Peter ?). À un moment donné, il me semble qu’elle est surnommée May, mais là encore aucun rapport, pure et simple coïncidence, n’est ce pas ?

Les effets spéciaux

Les effets sur la toile de vie sont magnifiquement bien retranscrit à l’écran. La projection astrale vous fera inévitablement penser au Dr Strange. Les déplacements d’Ezekiel et autres effets pyrotechniques donnent un bon moteur à l’action. Les effets temporels ne sont pas forcément détectables, et au final on ne sait jamais si on est dans le vrai ou dans le futur, une totale immersion tout comme Cassie Webb. Pour certaines scènes, on pourrait presque voir un lien étrange avec le film Next (Nicolas Cage) ou Deadzone tiré du roman de Stephen King, réalisé par David Cronenberg.

Avis cousu de fils blancs

Certes, il faut oublier son côté puriste, et apprécier le film comme il se doit et ne pas faire de parallèle pompeux avec les comics. mais on le sait tous maintenant, Sony fait ce qu’il veut dans son univers de l’homme araignée sans Spider-Man, on ne va plus tergiverser, à quoi bon. Le film se suffisant à lui-même et vu l’engouement porté envers celui-ci à travers le monde, ce sera un « one shot ». Dommage, je voyais un énorme potentiel avec la talentueuse actrice Dakota Johnson. En tout cas, la genèse de la toile de vie et toutes les ramifications qui s’y rapportent sont relativement géniales à voir. C’est un bon film à découvrir sans prise de tête et à apprécier en tant que tel. Un grand pouvoir implique…

Partager