Critique Lady Mechanika Cycle 1 #0-5

A peine de retour de la Comic Con Paris 2017 avec mon co-blogueur Neurazic, j’ai eu envie de vous faire découvrir une série que j’affectionne particulièrement : Lady Mechanika.

Beaucoup moins connue que Harley Quinn (peut-être parce qu’elle ne se promène pas en micro-short dans des films de « super-vilains »), la belle est née sous la plume de Joe BENITEZ, scénariste et dessinateur indépendant (j’entends par là qu’il ne fait pas partie des grosses écuries comme Marvel ou DC Comics). Et si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce que j’ai eu le privilège de le rencontrer samedi à la Comic Con. #dédicace #fierté 🙂

L’histoire
Les gazettes l’ont surnommée « Lady Mechanika », unique survivante des horribles expérimentations d’un savant fou, à qui elle doit ses bras et jambes mécaniques. Sans le moindre souvenir de son existence précédant ces tristes événements, Lady Mechanika a su se bâtir une nouvelle vie, en tant qu’aventurière et détective privé. Ainsi ses capacités surhumaines lui permettent-elles de résoudre des affaires que les autorités ne sauraient ou ne voudraient prendre en charge. Et sans cesse, elle tente de percer le voile épais de ses origines.
(…) L’histoire se déroule dans une version fictive de l’Angleterre victorienne, à une époque où magie et superstition se heurtent à de nouvelles découvertes scientifiques. C’est aussi l’histoire d’une jeune femme obsédée par la recherche de son passé, aux prises avec une enquête où se mêlent progrès scientifiques et sorcellerie.

Pour les connaisseurs, il s’agit ici clairement d’un univers steampunk, genre essentiellement littéraire, dont les intrigues se déroulent à l’époque victorienne, dans un XIXe siècle dominé par la première révolution industrielle du charbon et de la vapeur (steam en anglais). Il ne s’agit ni plus ni moins que de la science fiction conjuguée au passé. L’exemple pour moi le plus parlant ce sont les récits de Jules VERNE, considéré par beaucoup comme le père de la littérature steampunk.

Le premier cycle de la série, intitulé « Les mystères du corps mécanique », paru en France en 2 tomes chez Glénat Comics, pose les bases du récit : introduction de l’héroïne et des personnages principaux, présentation du monde, présentation de Mechanika City… Il ne sert au bout du compte que de porte d’entrée à un univers riche et fascinant. Le cycle est court (5 chapitres + une introduction) et ne justifiait pas à mon sens la parution en 2 tomes. A ce propos, le tome 2 ne contient que les issues #4-5, le reste des pages étant comblé par une galerie de croquis et de couvertures, une preview du cycle 2, et une preview de Wraithborn (une autre série de Joe BENITEZ)… Soit au final la moitié du tome ! Une vaste fumisterie de la part de Glénat, qui aurait pu intitulé ce tome « Artbook Lady Mechanika ».

Cela ne gâche en rien la série en elle même, qui gagne à être connue. Les dessins sont juste magnifiques. Le personnage de Lady Mechanika est très charismatique, une sorte de Lara Croft steampunk dans une Angleterre victorienne dominée par les hommes, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, mais qui n’en reste pas moins élégante et féminine.

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