Birds of Prey : Harley Quinn crève l’écran

Affiche du film Birds of Prey

Birds of Prey et la fabuleuse histoire de Harley Quinn

Réalisatrice : Cathy Yan
Acteurs : Margot Robbie, Jurnee Smollett-Bell, Mary Elizabeth Winstead, Rosie Perez, Ella Jay Basco, Ewan McGregor, Chris Messina
Sortie cinéma : 05/02/2020

bat-score 3.5/5

Birds of Prey et le fabuleux rattrapage VOD

J’étais un peu passé à côté de ce curieux Birds of Prey lors de sa sortie cinéma en février dernier. Pourtant il y avait un petit je ne sais quoi qui m’attirait dans ses trailers. Les événements actuels liés au confinement font que le film est déjà disponible sur les plateformes de vidéo à la demande. Rien de tel pour tenter l’aventure via le Playstation Store, à 4€99 la séance (3 fois moins cher qu’une place de cinéma par chez moi…).

Bande annonce Birds of Prey

Un divertissement correct et coloré

Avant toute chose, on m’avait dit tant de mal du film que je n’en attendais plus rien. Finalement, même si le long métrage cartoonesque de Cathy Yan n’est pas parfait, le produit fini est tout à fait correct et à des lustres de la « bouse » dont on m’avait parlé. Passons donc en revue les points positifs et négatifs.

Les +

Un casting féminin au rendez-vous

Birds of Prey - Harley Quinn

En tête de ce casting, nous retrouvons donc Margot Robbie qui endosse pour la seconde fois, après Suicide Squad, le rôle de Harley Quinn. Son costume n’a certes rien à voir avec ce que je connais des comics, je trouve qu’au final il colle bien avec la personnalité déjantée du personnage (même si parfois elle fait des vannes un peu pourries). Car oui, dans Birds of Prey, Harleen Quinzel est relativement fidèle au caractère qu’on lui connait dans les comics, films d’animation et jeux vidéo.

De plus, Black Canary, Huntress, Renee Montoya et Cassandra Cain sont également bien campées par des actrices qui ont des rôles suffisamment bien écrits pour éviter les clichés. J’espère notamment qu’on reverra Huntress, interprétée par Mary Elizabeth Winstead, car elle est diablement badass.

Quoi ? Qu’est-ce qu’y a ? On cherche la marave ?

L’autre gros point fort du film, c’est la participation du réalisateur Chad Stahelski (John Wick) sur les scènes d’action. Et là mes amis, ça envoie du bois, ou plus exactement de la batte de baseball. Vous penserez peut être à Steve Rogers quand vous verrez comment Harley manie la batte(man). Mention spéciale pour son fusil à pompe qui projette des balles non létales, peintures, cotillons et confetti. ça laisse des traces !

Birds of Prey - Harley et sa batte

Huntress n’est pas en reste avec sa panoplie complète de tueuse de sang froid. Black Canary gère en combat rapproché, c’est rien de le dire. Si vous connaissiez déjà le personnage, vous savez que Dinah Lance a un don particulier… (soyez attentif pendant le film, quelques allusions y sont faites). Enfin, la flic Renee Montoya sait également jouer des poings et du flingue !

Une bande originale tonitruante signée Daniel Pemberton

A l’instar de films tels que Black Panther, deux types de bande originale sont à l’œuvre sur Birds of Prey. D’une part, celle mettant en avant des artistes féminines (Doja Cat, Charlotte Lawrence, Halsey) officiant pour la plupart dans un registre que je ne maitrise pas (donc là… no comment). D’autre part, et c’est la où je veux en venir, nous retrouvons aux manettes de la bande originale dite « orchestrale », mon petit préféré, Daniel Pemberton. Une fois de plus, le britannique nous livre une partition qui sort des sentiers battus. Oscillant entre rock, electro et ambiance seventies, ses compositions reflètent bien toute la folie de Harley.

Bande originale signée Daniel Pemberton

Bruce Hyène

Plusieurs autres petits détails de-ci de-là m’ont fait plaisir au fil du long métrage. Je citerai donc par exemple l’introduction présentée sous forme de dessin animé. Ces quelques minutes retracent l’historique de la relation entre Harley Quinn et le Joker. D’ailleurs on y aperçoit l’héroïne dans son costume d’arlequin !
Autre point sympa, une scène de rollerball se déroule au début du film.
Enfin, notre chère diplômée en psychiatrie fait amie-amie avec une hyène qu’elle baptisera Bruce ! J’étais pourtant persuadé qu’elle en aurait deux, Bruce et Wayne… Bref, l’animal de compagnie idéal.

Birds of Prey - Harley et sa Hyène

Les –

Des méchants très très méchants…

Sont appelés à la barre des déceptions, Roman Sionis alias Black Mask et Victor Zsasz. Entendons nous bien, faire déblatérer des insultes à tout bout de champs à un méchant ne fait pas de lui un personnage réussi… C’est ce qui arrive ici au bad guy interprété par Ewan McGregor. Ne parlons même pas des origines de son masque qui ne sont pas respectées. A la base, c’est quand même un taré qui porte un masque taillé dans le bois du cercueil de ses parents. Je m’attendais donc à un autre traitement pour celui que j’avais découvert dans Batman Arkham Origins et Batman: Under the Red Hood.

La version proposée du tueur Zsasz est esthétiquement un peu particulière avec sa chevelure peroxydée. Toutefois, il se rattrape un peu sur la toute fin de l’aventure en dévoilant ses nombreuses cicatrices synonymes de meurtres à son actif.

Mais que fait Batman ?

C’est bien beau de tout faire péter dans Gotham City, mais où est Batman pendant ce temps ? Il lave ses collants ? C’est bien simple simple, ni le chevalier noir, ni aucun membre de la Bat-Family ne sont ne serait-ce que mentionnés. Alors si, Harley Quinn parle bien de Batman à un moment mais cela n’a aucun rapport avec l’intrigue du film. Une petite explication rapide n’aurait pas été de trop pour justifier cette absence.

Le Flashback, l’agent du chaos

La voix off de Harleen a beau nous prévenir qu’elle fait se qu’elle veut pour nous raconter le film, sa première partie à base de flashbacks tous azimuts sème un peu trop, et inutilement, le chaos dans nos esprits.

Harley Quinn et les Birds of Prey ?

Le titre Birds of Prey ne prend seulement tout son sens qu’à la toute fin du film… On ne va pas se mentir, il s’agit avant tout d’un film centré sur Harley Quinn. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que peu après sa sortie aux USA, faute de succès en salles, le film a été renommé pour devenir Harley Quinn: Birds of Prey.

Et pour finir, on en parle des survêtements noirs et violets que portent les Birds of Prey dans l’ultime scène ? Pauvre Huntress… Son costume avait été jusque là sobre mais efficace.


La messe est dite, j’achèterai au moins la bande originale signée Daniel Pemberton et me laisserai surement tenter par le blu ray en juin prochain (mais pas le steelbook à 35€…).


Partager

9 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
spiBER-man
13/04/2020 22:53

Bon admettons… Le mec est agoraphobe et à la main verte… Admettons mais acheter le Blu-ray O_o’
Pour Black Mask et Zasz aucun respect des origines, mais même pour Montoya aucun charisme.
Pareil les costumes, oh mon dieu que c’est laid.
Du coup le pouvoir de Black Canary, ça ne t’as pas choqué ? O_o’

spiBER-man
Répondre à  Neurazic
13/04/2020 23:04

Ah bon, je l’ai pas vu le collier, bon admettons, le mec est bijoutier, il lui a offert, admettons, mais le charisme des persos, même de l’otage…?

spiBER-man
Répondre à  Neurazic
15/04/2020 00:19

Et les patins à roulettes… Gogogadgetopatinsàroulettes ?

Makky
Makky
15/04/2020 23:47

c’est vrai que le film à moyennement réussi, mais pas catastrophique (83M$ prod => 200M$ recette). Je pense qu’il manquait une autre tête d’affiche pour attirer l’audience, genre Harley vs Joker ou dans le même genre.
La série animé d’Harley sortie en 2019 est bcp plus divertissant, car très trash et déjanté avec pour objectif de faire parti de la legion of doom.
Mary Elizabeth Winstead en Huntress, je m’y attendais pas, je me souviens d’elle en Ramona dans Scott Pilgrim, mais elle campe bien le rôle.

spiBER-man
18/06/2023 19:33

Lol je ne me souvenais même pas de ce détail du sandwich, incroyable mémoire bravo !