Metal Gear Rising Revengeance, le Beat Them All suprême !

Studio de développement : PlatinumGames Inc.
Editeur : KONAMI
Sortie européenne : 22 février 2013

Bat-score 4 sur 5


Metal Gear quoi ?

Bonjour à tous chers lecteurs ! Voici mon premier article sur ce blog et celui-ci ne concerne ni plus ni moins que l’excellent Metal Gear Rising Revengeance sorti en 2013 (oui j’ai un peu de retard je vous l’accorde). Ce jeu a été développé par l’excellent studio PlatinumGames Inc. (Bayonetta, Nier Automata, Astral Chain…). Bref, c’est un studio qui pèse !

Alors, pour la petite histoire, j’avais commencé le jeu Day One et je n’étais pas allé très très loin. Je m’étais arrêté au premier tiers du jeu, peu convaincu par l’histoire. J’étais habitué au scénario bien complexe que la saga Metal Gear Solid nous racontait et à l’époque, le Rising m’avait refroidi. Par la suite, d’autres jeux étaient sortis donc je suis allé voir ailleurs (coucou DmC Devil May Cry et Ninja Gaiden 3 Razor’s edge).

Par la suite, j’ai décidé de rattraper mon retard en jeu et donc de me remettre dessus.

Et là le choc ! Que dis-je, la revengeance révélation !

Comme la plupart des rédacteurs de ce site, je suis un mordu de jeu vidéo. Je suis assez friand de jeu solo et j’ai beaucoup de mal avec les jeux en ligne. Et mon style de jeu préféré est de très loin le Beat Them All. Ces jeux n’ont pas forcément une histoire très prenante, mais j’ai appris à perfectionner ma façon de jouer en jouant à ces jeux là (Devil May Cry 3 et 4 à jamais dans mon cœur).

Leur durée de vie n’est pas très longue généralement mais c’est la rejouabilité qui m’a fait apprécier ce style. Je me disais « Ah je l’ai fini en normal, je vais essayer en difficile pour voir. Ah ! Les ennemis font plus mal ! ». Clairement, le jeu me montrait que si je voulais réussir, j’allais devoir m’investir davantage et ne pas foncer dans le tas bêtement.

Je sais ce que vous allez me dire…

« Tout ça c’est bien beau mais tu peux nous parler du jeu en fait ? Parce que là tu nous racontes ta vie… » Et je dirais à ces gens-là : « Mais vous avez tout à fait raison ! Mais je vais y venir, ne vous en faites pas, la patience est une vertu. »

Je me suis donc remis sur Metal Gear Rising Revengeance (MGR pour les intimes) après avoir enchainé plusieurs Beat Them All différents ces dernières années. Dans l’ordre chronologique, nous pouvons citer God of War Ascension, Ninja Gaiden 3, Ninja Gaiden 3 Razor’s Edge, Bayonetta (tiens tiens un autre jeu de Platinum Games), Devil May Cry HD et son reboot, God of War sur PS4 et enfin MGR.

Attention, je préfère prévenir : ça va spoiler même si le jeu est sorti depuis longtemps.

François Hollande et un cyborg brésilien

Du coup, retour en 2020 ! Je me remets sur ce fameux Metal Gear Rising Revengeance. L’histoire ne m’enchante toujours pas mais j’ai réussi à passer outre. En effet, il s’agit clairement d’un épisode annexe, cela paraît donc logique que le côté « complexe » de la saga ne soit pas forcément central. A l’heure où j’écris ces lignes, je crois même avoir déjà oublié le scénario..Il me semble qu’on coupe un Metal Gear Ray en deux au début et que le boss de fin fait vaguement penser à François Hollande. Et juste avant, on affronte un cyborg brésilien super classe. Ça paraît ridicule dit comme ça mais, manette en main, je peux vous assurer que le bonheur est présent.

Sénateur Armstrong - Metal Gear Rising Revengeance
François Hollande sous stéroïdes

Le jeu se termine, je me dis « ouais bah le scénario n’est pas folichon, le gameplay est plutôt sympa… » et là on arrive au moment où le jeu devient un coup de cœur gigantesque : et si je faisais le trophée de platine du jeu ?

La chasse aux trophées qui met tes nerfs à rude épreuve

Je me permets une vulgarité, mais putain j’en ai chié ! Ce jeu est d’une exigence démoniaque… Très clairement, je suis un habitué des Beat Them All, je me suis même surpris à en finir certains sans spécialement galérer. Celui-ci m’a clairement mis à l’épreuve et plus d’une fois. La personne qui écrit ces lignes est resté bloqué des heures sur des missions VR et sur des combats de boss. Essayer le platine du jeu lui donne toute sa saveur.

Petit intermède explicatif : Oui, je chasse le trophée, j’en ai même beaucoup. Mais je considère encore ceci comme un + sur un jeu. Je sais reconnaître un jeu pour ce qu’il est (histoire, développement de personnages, musique…) avant de le considérer comme un jeu sur lequel je vais chasser le trophée. Clairement, ce jeu est un coup de cœur mais je ne m’en serais jamais aperçu si je n’avais pas décidé de me mettre dessus « sérieusement ».

Problématique numéro 1 :

Pour parer une attaque, vous devez appuyer sur Carré et orienter le joystick analogique gauche EN MEME TEMPS vers l’ennemi qui vous attaque. Je vous laisse imaginer les problèmes quand plusieurs ennemis vous attaquent simultanément et quand vous avez un trophée intitulé « obtenez le rang S dans tous les combats en mode Revengeance« . Pour faire simple, le meilleur moyen d’avoir un Rang S dans un combat consiste à le finir rapidement sans prendre de dégâts. Il faut savoir être patient (cf. mon intervention sur la vertu).

Problématique numéro 2 :

Les Missions VR. Ceux qui connaissent le principe de ces missions peuvent comprendre ma douleur (coucou MGS 2). Le sadisme est sans limite. La chance est un facteur très important également et cela se ressent dès la première mission (40 secondes pour finir la mission ? Réellement ?).


Problématique numéro 3 :

Le Zandatsu. Mais docteur, le Zandatsu, kézako (nani pour les vrais) ? Alors, pour faire simple, le Zandatsu est une technique qui vous permet de regagner de la vie en plein combat. Après avoir affaibli un ennemi, vous pouvez appuyer sur L1 pour ralentir le temps. Pendant ce laps de temps, vous pouvez le découper en morceaux et récupérer les cellules d’électrolytes qui composent son cyber organisme.

– C’est plein d’électrolytes !
– C’est quoi les électrolytes ? Vous le savez ou non ?
– C’est le produit avec lequel on fait du Brawndo.
– Oui mais pourquoi ils utilisent ça pour faire du Brawndo ?
– Parce que Brawndo est plein d’électrolytes…

Vous avez la référence c’est bon ?

Mais du coup, pourquoi c’est problématique ? Ca l’est quand vous devez faire une mission VR et qu’il faut tuer TOUS les ennemis UNIQUEMENT avec cette technique.

Quand vous devez finir premier dans une mission VR de ce style, je peux vous garantir que votre patience est mise à l’épreuve. Parce qu’être premier signifie « jouer vite et bien » donc la pression est omniprésente. Ah oui au fait : une des missions VR du DLC consiste à tuer tous les ennemis avec cette technique et, en parallèle, il fait nuit et on ne voit pas à plus de 3 mètres. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Problématique numéro 4 :

Tout le jeu… En fait, tout est dur. Vous allez très souvent appuyer sur pause et faire « reprendre au dernier check-point » parce qu’un ennemi vous a enlevé 1% d’énergie. Et c’est là que l’on passe aux choses sérieuses.

Metal Gear Rising Revengeance ou la perfection de tous les instants

Les boss sont clairement le point fort du jeu. Exigence omniprésente et pétages de plombs sont à prévoir. Et bizarrement, le boss de fin n’est pas celui qui pose le plus de problèmes. Ceux qui ont fait le jeu se rappellent du personnage de Monsoon qui est une véritable purge à affronter en « no damage »…

Monsoon - Metal Gear Rising Revengeance
Mais on récupère ses armes à la fin donc c’est cool

Vous avez également le combat contre Jetstream Sam aka le cyborg brésilien qui vaut son pesant de cacahuètes. D’ailleurs, pour l’anecdote, c’est le combat qui m’a fait adorer la bande-son du jeu et surtout les thèmes des boss. Et un immense merci à Neurazic pour m’avoir filé la bande-son qui coûte désormais un bras si vous voulez l’avoir en physique.

Combat Jetstream Sam vs Raiden - Metal Gear Rising Revengeance
Merci d’avoir rendu Jetstream Sam jouable en DLC par ailleurs.

Ces 2 combats sont clairement les plus durs du jeu en Revengeance. François Hollande (Sénateur Armstrong) reste plus accessible mais il n’est pas facile pour autant.

Conclusion

Ce jeu aux allures de gros triple A des familles est au final un véritable cadeau du ciel pour les amateurs de Beat Them All. PlatinumGames Inc. m’a forcé à sortir de ma zone de confort vidéo ludique et à forger ma patience face à l’échec.

Véritable épisode annexe dans la saga Metal Gear, son histoire ne fait pas le poids face aux mastodontes que sont MGS 1, 2, 3 et 4 (je n’ai pas encore fait le 5) mais se rattrape dans sa jouabilité qui est tout bonnement folle. Vous allez détester perdre mais quand vous allez réussir, vous allez vous sentir puissant. Vous vous direz « Oh mon Dieu j’ai réussi ! Je n’y crois pas ! ».

Rien n’est impossible si vous comprenez la mécanique du jeu, mais si vous voulez vraiment réussir, ça va vous prendre BEAUCOUP de temps !

PS : J’ai été amené à mentionner à plusieurs reprises des éléments faisant partie du lore de cette formidable saga qu’est Metal Gear. Si vous êtes férus de ce style d’informations, je ne peux que vous conseiller le site FANDOM. Ce site est une petite pépite d’informations qui regroupe des infos sur énormément de sujets différents (films, mangas, séries tv…)

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et à la prochaine !

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spiBER-man
02/10/2020 11:47

Bien le bonjour, Dr Manhattan.
Je l’avais fait à l’époque mais pas platiné, ceci dit j’avais bien aimé.
Bel article et bravo le trophée ultime.

Neurazic
Éditeur
02/10/2020 22:54

Ah oui, c’est sûr qu’à l’époque j’ai payé le cd à un prix « normal » 🙂

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