Captain America: Brave New World – avis vitrifiant

Captain America: Brave New World
Réalisateur : Julius Onah
Acteurs :  Anthony Mackie, Danny Ramirez, Shira Haas, Carl Lumbly, Xosha Roquemore, Giancarlo Esposito, Liv Tyler, Tim Blake Nelson, Harrison Ford …
Sortie cinéma : le 12 février 2025

Synopsis officiel

Qui reprendra le costume et le célèbre bouclier ? Ce nouvel opus, situé après les événements de la série Falcon & The Winter, nous montre le nouveau président des Etats-Unis Thaddeus Ross – interprété par Harrison Ford. Ce dernier fait ici ses débuts au sein du M.C.U. et remplace au pied levé le regretté William Hurt. Sam Wilson se retrouve plongé au cœur d’un gigantesque incident international. Dans une lutte acharnée contre la montre, il se retrouve contraint de découvrir la raison de cet infâme complot avant que le véritable cerveau de l’opération ne mette bientôt le monde entier à feu et à sang…

Les faits

Au départ, ce film était conçu comme une courte série. Finalement, le produit fini est un film de deux heures. Mais, prendre la relève après un Captain America des frères Russo n’est pas chose aisée. Et Julius Onah, même s’il n’est pas un novice, n’arrive pas à donner autant de pep’s dans les combats au corps à corps, par exemple. De même, malgré les enjeux mondiaux, la tension n’est pas aussi palpable que ceux de Captain America, le soldat de l’hiver. Un comble, vu qu’il est question ici d’une potentielle troisième guerre mondiale. Là où le réalisateur s’en sort haut la main, c’est dans toutes les scènes aériennes. Les combats et autres voltiges n’ont pas à rougir des précédents opus.

Après, nous teaser un Red Hulk (ou Rulk pour les intimes) en nous faisant croire que ce sera le méchant principal, juste pour cacher le vrai commanditaire de tout ce gigantesque complot est peut être un peu fort de café. Le pire, c’est de vouloir rattacher tout cela à un film qui a plus ou moins été boudé (Les Éternels) pour nous introduire un nouveau métal (l’adamantium), uniquement dans le but de relier tous les univers et surtout de faire venir les X-men, d’où est issu l’adamantium (Colossus, Wolverine, et les lames de Deadpool). Bref, une facilité scénaristique dirons nous 🤨.

Les origines de Captain America: Brave New World

Une nouvelle fois, il y a de très grandes libertés dans l’adaptation de certains personnages, même si je ne vais pas vous parler du principal commanditaire. Ce n’est pas lui, ici, qui est concerné. Ce serait plus l’anecdotique Rulk que l’on nous balance en guise de grand méchant, même si ses origines remodifiées sont plus ou moins expliquées. On ne nous explique pas pourquoi il est rouge ni les différences avec le Hulk original et encore moins pourquoi il vitrifie le sol et brûle quasiment tout ce qu’il touche.

Sur le papier, le rouge est la couleur de la chaleur gamma vitrifiante. Comme son homologue vert, Red Hulk tire sa force aussi des rayons gamma. Cette dernière est constante, au contraire de Hulk pour lequel la force est proportionnelle au degré d’énervement. Pour Rulk, c’est la chaleur qu’il génère qui est liée à l’énervement, ce qui au passage peut l’affaiblir. A signaler, que notre bonhomme rouge ne peut pas grandir !

Verdict

Vous l’aurez compris, ce nouvel opus de Captain America n’est pas le film de l’année, mais il n’est pas non plus la pire création Marvel Studios que l’on ait pu voir. Malgré les enjeux, une petite blague vient toujours désamorcer (trop vite) les quelques moments de tension, malheureusement. Peut-on rester sérieux chez Marvel ? Ou faut-il que les frères Russo réalisent tous les films ? Perso, je dirais oui ! C’est d’ailleurs pour cela que ce sont eux qui réaliseront les deux prochains Avengers de mains de maîtres, espérons le du moins.

Enfin, pour être sûr de tout comprendre, il faudra avoir vu le film L’incroyable Hulk de Louis Leterrier, Les Éternels de Chloé Zaho ainsi que la série Falcon et le Soldat de l’hiver. Au final, le condensé de ce film fait que l’on nous balance plein d’infos, comme pour rattacher tout les différents univers et préparer le terrain pour la phase 6 du M.C.U.. Croisons les doigts ! En attendant, la bande annonce des prochains Fantastic Four nous a envoyé du rêve.

N’oubliez pas qu’à la toute fin, il n’y a qu’une seule scène cachée et qu’elle fait le lien explicatif avec tout ce qui va suivre, donc ne la manquez pas !

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