
Artiste : Throatcut.
Album : Resilience
Label : Arising Empire
Sortie : 18 juillet 2025
Style : Modern Hardcore

L’Union Fait la Force
Resilience est le premier album de Throatcut., groupe officiellement né en octobre 2024. Formé par d’anciens musiciens issus de projets variés, les membres se retrouvent autour d’une vision commune : créer un son brut, sincère et viscéral.
Le résultat ? Un cocktail explosif mêlant Hardcore, Deathcore, breakdowns massifs et growls sans filtre.
Mais alors, que vaut vraiment ce premier effort ?
No Pain No Gain
Throatcut. n’est clairement pas là pour enfiler des perles.
Dès l’ouverture avec Snake Eater, le ton est donné : c’est brutal, sans concession, viscéral. On pense à Earth Crisis époque Destroy the Machines qui aurait fusionné avec les Slipknot masqués de l’ère Iowa.
Blasphemous. démarre sur une intro façon AK-47, avant de lâcher un phrasé ultra-hardcore c’est une claque… non, un uppercut !
Hereditary. impose un groove pesant et une lourdeur bien Hardcore.
Creep., sans intro, balance un mid-tempo étouffant, avec des couplets hurlés dans une ambiance sombre. Un morceau bien construit, qui joue sur plusieurs atmosphères.
Stray et les prémices
Avant cet album, Throatcut. avait déjà sorti un EP intitulé Stray, le 13 juin 2025. Composé de 7 titres, tous présents sur Resilience, il donnait déjà le ton de ce que serait l’album : cohérent, dense et sans temps mort.
Les morceaux s’enchaînent avec fluidité. Le son est compact, parfois ponctué de blasts bien sentis. Le groupe flirte même franchement avec le Deathcore, notamment sur Death.Rebirth et son break hypnotique, ou sur Throatcut., un titre rapide et chaotique qui évoque un croisement entre Will Haven et Lorna Shore.
Brutalité maîtrisée
À la première écoute, l’album peut donner une impression d’uniformité. Mais c’est justement un disque qui mérite plusieurs passages pour en saisir toutes les nuances. C’est carré, bien produit, et surtout, le chant oscille entre un Hardcore rageur et des accents très Deathcore.
Des titres comme Loner., Hell.or.high.Water ou Stray., tous sous la barre des trois minutes, frappent fort et vite, sans fioritures pour notre plus grand plaisir 😁.
L’album se conclut sur Deceiver, un morceau groovy, encore une fois très Earth Crisis dans l’âme. Le chant y est presque rappé, avant un break murmuré et un final ultra-heavy, typé Deathcore.
Hardcore Kids Qui Jouent Du Metal
Avec Resilience, Throatcut. signe un premier album puissant, qui puise dans les racines du Hardcore old-school tout en y injectant une dose de violence Deathcore à la Paleface Swiss. On ne peut pas les coller dans la case Deathcore pur, on n’est pas chez Slaughter to Prevail ou Whitechapel mais leur son s’en rapproche par instants, sans jamais renier leur cœur Hardcore.
C’est une très belle surprise, et on sent bien que le groupe n’a pas encore dévoilé tout son potentiel. Affaire à suivre de très près !
Tracklist – Resilience
- Snake.Eater
- Blasphemous.
- Hereditary.
- Creep.
- Shattered.Glass
- Death.Rebirth
- Throatcut.
- Loner.
- Hell.or.high.Water
- Stray.
- Deceiver
Chronique rédigée à partir de la version numérique de l'album fournie par le label