
Ah mon bon monsieur, elle est loin l’époque où les radios françaises diffusaient des groupes tels que The Prodigy, The Chemical Brothers, Fatboy Slim etc… Que de bons souvenirs pourtant !
Ça tombe bien puisque le 6 novembre 2018, le groupe anglais The Prodigy a sorti dans les bacs son 7ème album intitulé No Tourists.
Cette toute nouvelle galette du trio est ainsi une bonne occasion de replonger dans l’atmosphère Electro/Big Beat des années 90 – début 2000.

Liam Howlett, Keith Flint et Maxim Reality nous livrent 10 nouvelles compositions faisant écho à l’ensemble de leur discographie. Le style Prodigy est reconnaissable dès le début : pêchu, entraînant, immédiat… Le hic c’est que c’est peut être même trop immédiat, autrement dit on en a malheureusement un peu trop vite fait le tour. Pas de réelle prise de risque hormis sur les morceaux Champions of London et Boom Boom Tap, ces derniers prenant des airs de Drum and Bass, ce qui n’est pas pour me déplaire ! Attention l’ensemble est relativement sympathique et efficace même si on connait la recette par cœur depuis 26 ans (déjà ?).
Cependant, si je devais pointer du doigt deux titres, ce serait « We Live Forever » et « Resonate » que je trouve beaucoup trop old school / kitsch de par les sonorités et samples utilisés (les goûts et les couleurs hein…)
De plus, si comme moi vous attendiez avec No Tourists le digne successeur du monument qu’est The Fat Of The Land, c’est encore « raté ». Les riff acérés de guitare électrique et l’agressivité punk de cet album mythique me manquent tellement (clic nostalgique).
Néanmoins, ne boudons pas notre plaisir avec les quelques extraits ci-dessous :
No Tourists – Tracklist
- Need Some1
- Light Up the Sky
- We Live Forever
- No Tourists
- Fight Fire With Fire Feat Ho99o9
- Timebomb Zone
- Champions of London
- Boom Boom Tap
- Resonate
- Give Me a Signal Feat Barns Courtney

Me tente bien d écouter entièrement, j avais bien paimé mon intro-écoute.
D’ailleurs, il me semble que tu as bien apprécié ton écoute entière depuis, non ? 😉
The Fat of the Land me semble inégalable (même si Invaders must Die était farnchement pas mal). Reste plus qu’à trouver un peu de temps pour écouter ce nouvel album, je suis complètement passé à côté de cette sortie !
Pas faux pour The Fat of the Land et Invaders must Die (avec « Omen » notamment !). C’était le bon temps hein :p