Artiste : The Lion’s Daughter
Album : Skin Show
Label : Season of Mist
Sortie : 09/04/2021
Style : Synth Metal
The Lion’s Daughter, trio américain originaire de St. Louis, vient de sortir sur le label Season of Mist son 4ème album intitulé Skin Show. Je ne connaissais pas du tout le groupe avant cette sortie et je dois avouer qu’il s’agit là d’une bonne petite découverte.
Signé Mothmeister
La première chose qui interpelle est le visuel de la pochette conçu par les belges Mothmeister, artistes spécialisés dans la mise en image de contes de fées post-mortem. Je crois que là, question ambiance, on est bon. Le résultat est tout à fait inquiétant voire dérangeant (comme un petit air de Silent Hill). Encore plus quand on connait le thème principal du disque, à savoir la décadence et les excès d’un Time Square des années 70… (ou du Detroit crasseux et pourri jusqu’à l’os dépeint dans le Robocop de Paul Verhoeven, pourquoi pas).
Let the dark show begin
Dans la continuité de son précédent opus, The Lion’s Daughter affine son style et marque son originalité via l’omniprésence de synthétiseurs aux sonorités old-school, tiens donc, comme dans les années 70 / 80. Un épais brouillard d’angoisse se fait alors ressentir à chacune des notes ! Le single Neon Teeth nous renvoie ainsi littéralement à l’Exorciste – « Ta mère sucre des frites en enfer ! » – (quoi, c’est pas ça la phrase ? 😇).
Une fois de plus, tout est dans le contraste : la violence du Metal associée aux cotonneuses mélodies Synthwave. La recette est très efficace et parvient à hypnotiser l’auditeur durant 42 minutes. D’ailleurs, aucune faute de goût n’est à signaler quant aux sonorités provenant des synthétiseurs.
Coté gros son, le groupe sait envoyer du lourd et tabasse même sévèrement parfois. Werewolf Hospital tartine pas mal et Curtains a par exemple des faux airs d’Amon Amarth quand l’épique refrain blasté entre en piste ! Toutefois, le trio se permet régulièrement de calmer le jeu avec quelques passages plus soft, limite dansants mais tout aussi punchy, à l’image de l’entrainant morceau Skin Show. All Hell is Mine quant à lui n’est pas sans nous rappeler aux heures de gloire de Nine Inch Nails au travers de sa base rythmique.
Enfin coté chant, Rick Giordano ne ménage pas ses efforts, loin s’en faut. Cependant, ne cherchez pas de variation dans sa voix. Vous voilà prévenus.
Skin Show – Tracklist
- Become the Night
- Curtains
- Neon Teeth
- Dead in Dreams
- Werewolf Hospital
- Sex Trap
- Snakeface
- All Hell is Mine
- Skin Show
- The Chemist
La pochette de l’album avec le personnage dessus me fait plus penser au Clown de Ça dans la silhouette, manquerait plus qu’il se colle au plafond et émette (Brown) comme des bruits de sanglier, voyez vous ?
pas faux, ça pourrait coller également au thème vu ce que représente le clown dans la saga !