Lord Belial – Unholy Trinity : chef-d’œuvre en vue

Lord Belial - Unholy Trinity

Artiste : Lord Belial
Album : Unholy Trinity
Label : Hammerheart Records
Sortie : 27 juin 2025
Style : Black Metal

bat-score 4.5/5


Monsieur Lord Belial !

Lord Belial est de retour avec son dixième album studio, Unholy Trinity. Trois ans auparavant sortait Rapture, déjà sous la bannière de Hammerheart Records. Le label continue d’étoffer son catalogue avec ce pilier du black metal suédois, actif depuis désormais trente-trois ans.

Alors, le groupe parvient-il à atteindre le niveau du cultissime Enter the Moonlight Gate ?

Génération 90’s

Avec Lord Belial, on avance en terrain connu. Pas de faux-semblants : c’est du black metal pur jus, étiqueté 100% qualité.

Dès le premier titre, Ipse Venit, ça joue vite, mais avec une belle dose de mélodie et de nuances. Ces petites lignes mélodiques rappellent immédiatement le black metal des années 90, avec une touche à la Dissection – le groupe, bien entendu.

Côté production, le son est à la fois plus clair et plus compact que sur Rapture. C’est mieux travaillé, plus moderne, tout en gardant cette saveur old school. La composition évoque des groupes comme Mörk Gryning, Necrophobic ou encore Sacramentum.

Lord Belial – Ipse Venit

Rituels de ténèbres

Serpent’s Feast est un sommet : nappes de claviers, voix fantomatiques, cris déchirants de Thomas André “Dark” Backelin, notes de piano lugubres sorties des abysses, solo incandescent… Un morceau tout simplement magistral.

La linéarité ne fait pas partie du vocabulaire de Lord Belial. Chaque titre dégage ainsi une atmosphère propre, chaque composition suit sa propre logique, loin des schémas couplet-refrain. À l’écoute de Blasphemy et son break monstrueux, suivi par In Chaos Transcend, on passe à un tout autre registre. Les orchestrations symphoniques et épiques y sont impressionnantes.

Les titres s’enchaînent sans jamais se ressembler. The Whore sonne typiquement black metal, tandis que Scornful Vengeance rappelle immédiatement Satyricon époque Nemesis Divina.

Le groupe marie mélodie et brutalité avec une aisance rare. The Great Void en est la preuve : ce break soutenu par des chants polyphoniques se marie à merveille avec le metal noir et ténébreux du groupe.

Antichrist, et après ?

Antichrist clôt l’album en beauté. Rapide, noir, violent, mais toujours porté par une mélodie omniprésente, avec en toile de fond ces chants grégoriens. La fin du morceau est scandée, et la guitare joue une mélodie de fin du monde. On ne pouvait rêver meilleure conclusion.

Lord Belial – Antichrist

Le retour de l’Antechrist

Lord Belial a marqué les esprits en 1997 avec le cultissime Enter the Moonlight Gate. Avec Unholy Trinity, le groupe touche du bout des doigts ce qui pourrait bien être son chef-d’œuvre absolu !

Ce nouvel opus nous plonge avec délice dans la nostalgie du black metal des années 90. Lord Belial est définitivement de retour.

Tracklist – Unholy Trinity

  1. Ipse Venit
  2. Glory to Darkness
  3. Serpent’s Feast
  4. Blasphemy
  5. In Chaos Transcend
  6. The Whore
  7. Scornful Vengeance
  8. The Great Void
  9. Antichrist
Chronique rédigée à partir de la version numérique de l'album fournie par le label

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3 Commentaires
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Neurazic
Éditeur
27/06/2025 13:58

Effectivement, cela me rappelle bien Necrophobic (j’ai l’album Hrimthursum) 👿.

Neurazic
Éditeur
Répondre à  Mortuus
29/06/2025 19:13

Je ne connais pas les autres groupes 😅😇

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