Hello, je vous livre aujourd’hui mon avis sur un jeu que je n’attendais absolument pas, à savoir Crash Team Racing Nitro Fueled.
Accroche ta ceinture, pour une nouvelle création Beenox !
C’est en 1999 que Crash Team Racing premier du nom était sorti sur la première console de Sony. A cette époque, je n’étais pas spécialement attiré par le jeu de Naugthy Dog (et tout ce qui y ressemblait d’ailleurs), on va dire que je faisais plutôt partie de la team Gran Turismo et compagnie. Et là, 20 ans plus tard, faute de jeux de courses arcade dignes de ce nom, je me suis finalement laissé tenter par Crash Team Racing Nitro Fueled. « Qui plus outre », le remaster, fruit du travail du studio Beenox, est vendu au petit prix de 29€99, alors pourquoi se priver quand le risque est si faible.
LES GRAPHISMES
On ne va pas y aller par quatre chemins, Crash Team Racing Nitro Fueled est sublime. Le studio a vraiment fait du bon boulot en peaufinant tout dans les moindres détails. Les 34 circuits sont très variés, allant de la plage au désert, en passant par le Pôle Nord, le Far West, les pyramides Inca etc… Il y en a pour tous les gouts. Les couleurs de chaque décor sont très bien choisies sans être trop flashy. Mention spéciale pour le circuit Parc Coco qui est mon préféré grâce à ses magnifiques couleurs que ne renierait pas l’amie Gertrude de I Hate Fairyland !
Les personnages sont « mignons », de vraies petites boules de poils (comme Ratchet tiens) ! Il faut voir leurs expressions faciales en pleine course, ils sont complètement déjantés, AH AH ! Coco fait mine de s’étouffer quand elle est sur le podium puis se met à pouffer de rire.
LE GAMEPLAY
A fond le turbo !
Accélérer, freiner, tourner, jusque là rien d’original pour un jeu de course vous me direz. Le petit plus de CTR est qu’il propose au joueur de déraper pour générer non pas un, non pas deux, mais trois turbos consécutifs ! Le dernier étant plus prononcé que les deux autres. La maîtrise du turbo est cruciale pour avancer dans le jeu et prendre du plaisir. Sinon, sans ça, vous traiterez l’ordinateur de tricheur car il va plus vite que vous. Ben oui mais l’ordinateur, il sait gérer les turbos, lui. Vous verrez, une fois ce principe assimilé, ça ira comme sur des roulettes (ou presque). Pour info, il faut activer le dérapage avec une touche, tourner les roues et valider le turbo quand sa jauge se remplit avec une autre touche. Perso, j’utilise la configuration alternative des touches (X pour enclencher et L1 pour valider).
Autre information non négligeable, si vous appuyez sur la touche de saut quand vous vous élancez d’un tremplin, votre personnage effectue une figure acrobatique qui vous donnera du turbo une fois de retour au sol.
Les armes
Comme tout bon jeu de kart qui se respecte, CTR dispose de différentes armes qui pimenteront les épreuves. Pour les utiliser, le kart doit foncer sur les caisses affichant un point d’interrogation. Et là, c’est la loterie, vous tomberez au choix sur un turbo, une caisse d’explosifs, une fiole toxique, un missile, une bombe, un bouclier ou encore une sphère qui défonce tout sur son passage jusqu’au premier… Ces bonus peuvent être améliorés au fil de la course dès que vous récoltez 10 pommes.
Les personnages
Dans ce jeu, ce ne sont pas les karts qui vous donnent un avantage sur la route mais votre pilote. Ces derniers, actuellement au nombre de 33, disposent de statistiques propres divisées en trois sections : accélération, vitesse, maniabilité. Il y a donc les pilotes bons dans les trois sections (Crash), ceux qui ont le curseur à fond pour l’accélération (Coco), ceux au max pour la vitesse (Tiny Tiger) et enfin ceux très maniables (Polar).
A chaque fois que vous jouez / gagnez x courses avec un personnage, un nouveau skin se déloque. Certains sont vraiment très loufoques. D’autres peuvent également se débloquer aux stands en utilisant les crédits gagnés en cours de jeu. Il en va de même pour les karts et leurs éléments de personnalisation. Il y a même un skin rétro pixelisé pour jouer comme à l’époque de la PS One.
Si vous êtes joueur, vous pourrez effectuer une génération aléatoire du personnage et de son kart, ça peut valoir le coup d’œil / ou piquer les yeux :p.
L’ENVIRONNEMENT SONORE
La bande originale est très sympa, inspirée et amusante. La remise au gout du jour est de bon ton. Pour info, les développeurs nous donnent la possibilité de jouer avec les musiques de 1999 ou avec les versions remaniées. Les bruitages sont également de bonne facture. Les doublages français sont quant à eux vraiment bons et toujours sur le ton de l’humour. En course, les répliques sont bien placées, ça ne donne pas l’impression d’être scripté.
LA DUREE DE VIE
Crash Team Racing Nitro Fueled n’est pas avare en modes de jeu, c’est le moins que l’on puisse dire. Une trentaine de circuits sans compter le mode inversé. Il y a tous les circuits issus du jeu original plus ceux des suites. Vous allez vite comprendre que vu tous les modes proposés, la durée de vie est des plus conséquente.
Le mode aventure
Le mode aventure en difficulté normale est assez difficile d’accès, c’est rien de le dire. Mais qu’à cela ne tienne. J’ai persévéré et tout terminé dans ce mode. Bon, pour certaines courses il a fallu multiplier les essais dans le but de conquérir la première place, au moins ça m’a permis d’apprendre les circuits par cœur.
Au delà des courses simples, le mode aventure contient deux autres types d’épreuves : les défis CTR et les courses de reliques. Les défis CTR consistent à retrouver sur chaque circuit les 3 lettres C, T et R tout en terminant premier, sinon… c’est pas marrant. Certaines lettres sont particulièrement bien planquées d’ailleurs. En ce qui concerne les courses de reliques, il s’agit plus ou moins de courses contre-la-montre. Les temps demandés étant très serrés, vous devrez percutez des caisses correspondant à des secondes qui seront déduites de votre temps final. De mémoire, il y avait le même concept dans le jeu Blur avec des horloges et des turbos (Ah lala Blur, quel jeu, mais quel jeu !!!).
Au fait, si vous êtes chasseur de trophées (un bon ou un mauvais ?) accrochez vous pour le platine car il va falloir notamment terminer le mode aventure en difficulté difficile… et pour le moment je n’arrive même pas à terminer la première course sur la première marche du podium. Mais je ne perds pas espoir de progresser encore… (actuellement, j’ai récolté 77% des trophées).
Les autres modes de jeu
En dehors de l’aventure, 7 autres modes de jeu sont disponibles : course unique, course de coupe, bataille (5 déclinaisons), contre-la-montre, course de reliques, défi CTR, défi de cristaux. Les batailles sont sympas, ça change un peu.
Le grand prix
Depuis la sortie du jeu, une mise à jour gratuite a ajouté le mode Grand Prix. Il s’agit de compléter de nombreux objectifs afin de gagner des points pour remplir une barre de progression vous permettant de débloquer de nouveaux personnages, skins et éléments de personnalisations des karts. Quoi que vous fassiez dans le jeu, cela compte pour le Grand Prix. De plus, chaque nouvelle saison de grand prix est accompagnée d’un nouveau circuit (gratuit) et de personnages à débloquer. Par exemple la saison 1 a accueilli plein de nouvelles pilotes dont Tawna la copine de Crash. La saison 2 quant à elle a livré bébé Crash et bébé Coco.
Pour info, Spyro le dragon sera bientôt de la partie.
Le mode en ligne
Enfin, le jeu propose bien évidemment un mode en ligne. J’y reviens régulièrement. Il y a du niveau, certains tracent à la vitesse de l’éclair et collent 20 secondes au 2ème ! Le fun est néanmoins toujours au rendez-vous et je parviens de temps en temps à me hisser dans les trois premiers.
A propos de la notion d’amusement, de temps à autre après une course, un message pop up apparaît pour nous demander notre avis sur l’amusement ressenti durant la course jouée. Il suffit de voter. Je trouve ça sympa, tant que ce n’est pas trop récurrent.
Le multi local
Fait suffisamment rare de nos jours pour être souligné, Crash Team Racing Nitro Fueled dispose d’un mode multijoueurs en écran splitté pouvant accueillir jusqu’à 4 personnes. C’est beau le progrès (ah, on me dit qu’avant c’était juste normal de proposer ce mode…). Merci Beenox.
CONCLUSION
Vous l’aurez compris, moi qui n’attendais absolument rien de CTR, je suis totalement conquis ! C’est beau, c’est fun voire loufoque et riche en contenu. Que demander de plus ?
Juste, deux tout petits bémols à signaler :
1/ les temps de chargements un poil trop longs (du moins sur PS4 classique)
2/ quand on se prend un missile, une fiole ou qu’on sort de la route, le temps de rétablissement sur la piste est un peu long aussi. Et ? Et puis c’est tout…
Pour finir cet article, je vous propose de découvrir quelques goodies liés au jeu et à l’univers de Crash Bandicoot.
L’artbook
Proposé pour moins de 6€, l’artbook nous remémore les origines du jeu, de Crash Bandicoot ainsi que de ses créateurs, les membres du studio Naughty Dog. Le livre est ponctué de secrets divers et variés : on apprend par exemple qu’à l’époque le jeu avait été conçu en à peine un an et demi, chapeau.
Les figurines Totaku
L’autre jour, je suis tombé sur des figurines Totaku en promotion (9€99), alors j’en ai profité pour ajouter à ma collection le Dr. Neo Cortex (n°31) et Coco Bandicoot (n°32). J’ai les trouve plutôt réussies, avec de bonnes expressions de visage. C’est plus facile avec un aspect cartoon ! On verra si je trouve Crash à l’occasion…
Et maintenant le platine, bel avis et encensement du jeu.
Merci !
Va falloir prendre des cours sur youtube pour voir comment aller encore plus vite ! Sans ça, le platine parait très compliqué…