Bumblebee redore le blason de la saga Transformers

Sorti le 26 décembre dans nos salles de cinéma, Bumblebee de Travis Knight conclue 2018 d’une bien meilleure manière que ne l’avait entamé un autre film de robots géants, le ô combien décevant Pacific Rim Uprising

Et pourtant, je n’attendais strictement rien de ce spin-off de la saga Transformers, la faute à un Michael Bay qui m’avait laissé sur le bas-coté de la route dès le premier opus (« la vache c’est tôt ! »). Pour tout dire, depuis son annonce je ne m’étais même pas penché sur une seule bande annonce. Et puis… je ne dois ma soudaine envie d’aller le voir qu’à une seule chose : l’affiche ci-dessous.

Bumblebee - photo

Quelque-chose me disait que la donne allait changer avec ce Bumblebee… Aurions-nous désormais droit à un peu de subtilité, de finesse, de sincérité ? La réponse est OUI !

Transformers, More than Meets the eye

Sur Cybertron, les Autobots et les Decepticons se livrent une guerre sans merci. Alors que la planète semble aller droit à sa perte, Optimus Prime charge Bumblebee de se rendre sur une planète de repli, la Terre, afin de préparer l’arrivée de ses congénères. Rien que dans cette scène d’ouverture, les nostalgiques du dessin animé des années 80 peuvent avoir le sourire aux lèvres. Cet affrontement introductif m’a tout de suite fait penser au jeu vidéo La Chute de Cybertron. De plus, le look des robots est particulièrement fidèle à nos souvenirs d’enfance !

Une fois arrivé à destination, en 1987, notre héros robotique est recueilli par la jeune Charlie Watson et… je ne vous en dirai pas plus. Sachez que bien que le scénario soit simple, il va droit au but et ne se perd pas ainsi en sous intrigues imbuvables comme celles de ses grands frères.

Bumblebee - photo

Ça roule pour Bumblebee

Au tableau des points positifs, au moins comparativement aux 5 films Transformers, nous pouvons noter en premier lieu que le casting fait bien le job, ni trop ni pas assez. Hailee Steinfeld incarne Charlie, une ado rebelle et touchante qui va donc adopter la fameuse Coccinelle jaune. Ici, on prend le temps de développer les liens entre les personnages. Ces derniers ne sont d’ailleurs pas lourdingues et ça « c’est important pour la santé du cigare » (coucou Sam Witwicky et toute sa famille dans les 3 premiers opus).

Bumblebee - photo

De plus, on sent bien que Travis Knight vient du monde de l’animation (Kubo), il confère une âme à Bumblebee, ce qui le rend attachant, amusant. Certaines de ses réactions m’ont notamment évoquées Wall-E.

Enfin, les scènes d’action sont bien lisibles et compréhensibles, vous ne devriez cette fois pas sortir de votre séance avec un mal de crâne !

Entendons nous bien, Bumblebee n’est pas le film du siècle mais tout ce qu’il fait, il le fait bien, avec application et sans prise de tête ! De mon point de vue, il écrase sans mal toute la saga cinématographique Transformers.

J’espère que la sortie vidéo sera au moins accompagnée d’un beau steelbook ! 🙂

Game Over… insert coins to continue

Pour les gamers : le site officiel du film propose un sympathique petit jeu vidéo en 2D  : www.bumblebeemovie.com/game/intl/fr/.
J’ai poussé mon test jusqu’au niveau 30. Et vous, jusqu’où irez-vous ?

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spiBER-man
28/12/2018 20:56

Très bonne critique, suis entièrement d’accord avec toi, c’est un bon cru.
Le look est énorme !

spiBER-man
Répondre à  Neurazic
29/12/2018 10:24

J’ai regardé les steelbooks ont l’air intéressant, deux visuels provisoirs sont en instance.

spiBER-man
Répondre à  Neurazic
31/12/2018 16:44

Oui zavvi et l autre est fan artwork mais bien sympa vais têt me laisser tenter. XD

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