
The Penguin
Créateurs : Lauren LeFranc, Matt Reeves
Acteurs : Colin Farell, Cristin Milioti, Rhenzy Feliz, Mark Strong…
Sortie vidéo : 19 mars 2025

Tout d’abord, que les choses soient claires, si vous avez aimé The batman de Matt Reeves, vous aimerez replonger dans les bas fonds de Gotham City avec la série The Penguin. En effet, l’intrigue de cette mini-série de 8 épisodes prend place juste après la fin du film.
Le Pingouin crève l’écran !
Alors, parlons peu, parlons bien. Si Colin Farrell a reçu le Golden Globe du meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm pour sa prestation dans le rôle d’Oz Cobb* on comprend vite pourquoi. En effet, l’acteur irlandais crève littéralement l’écran. Si vous vous souvenez bien de The Batman, le Pingouin n’y était encore que le bras droit de Carmine Falcone. La série met donc l’accent sur l’ascension d’Oz dans la hiérarchie du crime de Gotham monopolisée par les familles Falcone et Maroni.
On y découvre ainsi un personnage retors particulièrement doué pour manipuler les gens et profiter de la moindre occasion pour tirer son épingle du jeu. De plus, il sait jouer aussi bien la victime que le leader et ce, avec toujours une idée derrière la tête. A vrai dire, il ne fait confiance à personne et personne ne peut lui faire confiance. Moi, je dis qu’on peut lui décerner les yeux fermés le prix Nobel du retournement de veste. En d’autres termes, Oz Cobb est une véritable ordure, depuis toujours.
* Amis puristes, oui, le véritable nom du personnage est Oswald Cobblepot, mais il a été simplifié pour la série afin que cela sonne moins « huppé ». Ici, Oswald ne provient pas d’un milieu aisé.
Les autres protagonistes
Au fil des épisodes, nous en apprenons plus sur son enfance, sa famille et son handicap qui engendre le surnom péjoratif de Pingouin. Oz ne jure que par sa mère et est prêt à tout pour lui offrir une vie meilleure. Malheureusement, la pauvre est atteinte d’une maladie neurodégénérative proche d’Alzheimer. Elle est certes plus souvent lucide qu’absente mais cela ne va pas en s’arrangeant…
Dès le début de la série, Oz se trouve un bras droit, homme à tout faire, en la personne de Victor Aguilar. Il s’agit d’un jeune devenu orphelin suite aux inondations provoquées par le Riddler à la fin de The Batman. Un certain lien basé sur le respect va progressivement se tisser entre les deux hommes.
Nous faisons également la connaissance d’un personnage féminin qui n’avait pas été évoqué au cours du film : Sofia Falcone, fille de Carmine. Fraichement sortie de prison, on découvre rapidement une femme à qui la vie n’a pour ainsi dire jamais souri… Est-ce que cela en fait une gentille ? Non. Une méchante alors ? Non plus, ce n’est pas si simple. En revanche, elle aurait toutes les raisons de péter un câble par la suite.

Au travers de flashbacks, on remarque notamment que Carmine Falcone est désormais campé par l’acteur Mark Strong et non plus par John Turturro. Pourquoi pas, avec les lunettes noires et la moustache, il y a une certaine ressemblance. Quoi qu’il en soit, on en sait ainsi plus sur les agissements mafieux et les bas instincts du paternel Falcone.
Un enrobage qualitatif
La photographie de The Penguin est de qualité voire digne d’un long métrage. On surfe sur la vague de The Batman avec évidemment beaucoup plus de scènes diurnes. En comparaison avec les productions Marvel Studios, comme ça au hasard, c’est le jour et la nuit.
De plus, coté violence graphique, la série produite par HBO n’est pas en reste et nous rappelle régulièrement qu’on n’est pas chez les Bisounours ici.
Enfin, je suis obligé de vous parler de la bande originale composée par Mick Giacchino (le fils de Michael). Elle contribue elle aussi grandement à la réussite du projet, en s’inspirant en partie de la partition composée par le papa pour les aventures du Chevalier Noir campé par Robert Pattinson.
Unboxing du steelbook de The Penguin
J’aurais pu regarder The Penguin sur max, nouvelle plateforme exclusive aux productions Warner disponible depuis la fin d’année 2024. Mais bon, comme il y en a un peu marre de multiplier les plateformes vidéo, j’ai préféré opter pour l’achat de la série en support physique. Et quand en plus, on nous propose une édition steelbook, on n’y résiste pas !
Pour faire rapide, le visuel principal est en accord avec son sujet. Le Pingouin et les ruelles sombres de Gotham City.



Les disques reprennent la dominante rouge du film The batman. Le visuel interne, quant à lui, met en avant Oz, sa maman et Sofia Falcone.



En attendant The Batman 2, repoussé à 2027 😭, aurons-nous droit à une saison 2 de The Penguin ou à un autre spin-off (sur Sofia par exemple) ? Telle est la question…

Eh bien intéressant tout ça et très bien détaillé, ça donne envie de s’y mettre ( et c’est beaucoup 🤔) .
Hormis cela bien vu pour le titre, j’aime bien 👍
En vous remerciant !
Je me suis inspiré d’un certain contributeur pour le titre 😇